Archives de catégorie : Épanouissement

Elargir sa zone de confort pour plus de liberté

Qu’est-ce que la zone de confort ?

Notre zone de confort correspond à un ensemble d’activités, d’habitudes ou de comportements qui nous sont familiers, où l’on se sent en pleine maîtrise de soi-même, où l’on ne ressent aucune notion de risque et que l’on n’ose sortir par peur des jugements extérieurs ou de l’échec. Le piège de cette zone de confort est de nous endormir, de  limiter nos envies à faire de nouvelles expériences et de biaiser notre vision du monde qui nous entoure. Mais pourquoi ? Peur de faire les mauvais choix, peur de mal faire, peur de ne pas être compétent, peur de se retrouver dans une situation que nous ne savons pas gérer, peur d’affronter l’inconnu… Cette peur sans laquelle nous ferions n’importe quoi ne doit cependant pas diriger notre vie.

Sortir de cette fameuse zone de confort, tant au niveau personnel que professionnel, c’est se donner les moyens de ne plus craindre l’inconnu, de satisfaire sa soif de connaissance, de relever avec succès, de nouveaux défis et peut-être même de pouvoir réaliser nos rêves que l’on croyait les plus fous.

Oser, c’est agrandir sa zone de confort

Sortir de sa zone de confort ne signifie pas cependant renier ce que l’on est mais agrandir sa zone. Les terrains que nous explorons deviennent terrains conquis à mesure que l’on avance vers d’autres zones inconnues. Pour cela, il est nécessaire de se donner les moyens de faire de nouvelles expériences, sans se fier aux préjugés qui en découlent. Il faut lâcher-prise et oser.

Notre zone de confort est le fruit de notre expérience et c’est là que s’expriment nos talents. La développer nous permet d’être encore plus performant et à l’aise dans différents domaines. Plus on surmonte ses peurs plus on étend sa zone de confort, donc plus on acquiert de l’assurance. Pour cela, il faut puiser dans ses ressources pour les mettre en application dans un contexte inconnu. Ainsi, en changeant notre perception de notre environnement, en élargissant nos connaissances et nos expériences, y compris dans notre quotidien (nouvelles expériences culinaires, nouvelles rencontres, voyages…), certaines de ces barrières psychologiques seront (re)poussées.

Elargir sa zone de confort, nous permet ainsi de trouver des moyens qui nous feront aller vers notre objectif de manière plus sûre, de construire des ponts entre ce que nous sommes et ce que nous savons déjà faire et ce vers quoi nous voulons-nous orienter. Cela nous donne un regard neuf sur nous-même, mais aussi sur notre vie induisant plus grande flexibilité dans nos appréciations et notre façon de vivre. En d’autres termes, nous sommes plus à même de nous adapter à différentes situations y compris les moments difficiles de la vie.

Comment agrandir sa zone de confort ?

Tout dépend de nos aspirations et de notre personnalité.

Certaines personnes recherchent des expériences fortes, par exemple en matière d’adrénaline. Une autre voie peut consister à se lancer dans un nouveau projet personnel ou professionnel. Ainsi, accepter le changement et tous les avantages ou inconvénients qui en découlent, est un chemin pour agrandir sa zone de confort. Pour cela, il faut :

  • Oublier la perfection et accepter l’échec :  inutile de se mettre la pression, personne n’est parfait (voir mon post sur L’échec, fondement du succès). En particulier, il faut apprendre à rire de soi-même lorsque l’on fait des erreurs.
  • Etre à l’aise avec le malaise en évitant de fuir ces situations qui génèrent de l’inconfort.
  • Ne pas avoir de regrets et assumer ses ambitions : La réussite personnelle fait peur mais pourquoi ?
  • Gamberger moins pour agir plus ! A trop réfléchir sur les « et si.. », nous n’osons rien entreprendre. Le risque est pourtant facteur de stimulation personnelle.
  • Prendre plaisir à découvrir des choses sur soi-même. Pour cela, il faut rester honnête sans essayer de se trouver systématiquement des excuses pour ne pas entreprendre.
  • Agir : l’important c’est d’agir en se découvrant une nouvelle passion, en faisant de nouvelles rencontre ou quelque chose que l’on n’avait jamais fait auparavant.
  • Et surtout prendre la vie comme elle vient.

Enfin,

Le changement ne signifie pas perdre ce que l’on a. Le changement, c’est en réalité le développement. Il faut croire en soi, en ses rêves et comprendre que le temps est venu d’agir et pousser les barrières de sa zone de confort.

Se donner l’occasion d’être libre passe par
l’élargissement de sa zone de confort !

Le sourire, à consommer sans modération !

« Un sourire est souvent l’essentiel. On est payé par un sourire. On est récompensé par un sourire.  »  Antoine de Saint-Exupéry

Dans l’antiquité, les maîtres taoïstes avaient constaté que le sourire était garant de santé, de bonheur et de longévité, et ce précepte reste vrai.

Le sourire, un petit grain de magie.

Le sourire illumine. Une personne souriante est toujours plus séduisante. Il suffit de se mettre devant un miroir pour le constater ! Il modifie le visage, le rend plus harmonieux, plus chaleureux.

Le bien-être est attirant. Grimacer repousse, sourire attire. Il nous permet de communiquer notre joie de vivre et par là même, de nous donner la satisfaction d’avoir partagé du bonheur.

« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière.  » l’Abbé Pierre

En plus d’être communicatif, il entretient la sociabilité. Quand on sourit,  on fait généralement sourire quelqu’un. Une personne souriante apporte toujours un petit plus. Ainsi les gens cherchent plus facilement la compagnie d’une personne souriante.

Sans oublier, le « sourire aux anges » que fait le bébé dès sa naissance, en dormant. Ce mécanisme réflexe lui assure sécurité, déclenchant pour ses proches un sentiment d’attachement.

« L’enfant reconnaît sa mère à son sourire. » Virgile

Le sourire, facteur de longévité

Sourire régulièrement permettrait aussi d’avoir une vie plus longue. Il augmenterait notre espérance de vie de 30 secondes au quotidien.

« De plus en plus de recherches montrent que les émotions de base comme le bonheur ou la tristesse génèrent des réactions qui influencent le bien-être physique ou mental et la longévité ». Maxime Lambert

En souriant, nous utilisons 17 muscles qui permettent de libérer des endorphines, ces substances naturelles, responsables de la sensation de bien-être. Ainsi, lorsqu’on se sent bien, notre corps fonctionne mieux et lutte mieux contre les virus et autres maladies. Sourire aide donc le système immunitaire à mieux fonctionner.

« Sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament. » de Proverbe chinois

Le sourire attire le succès

Le sourire facilite les interactions sociales. C’est un excellent moyen de communication. On écoute plus facilement une personne qui sourit. En outre, les gens souriants semblent être plus confiants, ont plus de chance d’avoir une promotion et d’être approchés. Il est donc important de sourire pendant les réunions professionnelles et nos collègues réagiront de manière plus constructive avec nous.

Sourire aux autres pour illuminer sa journée

Le sourire favorise aussi une meilleure ambiance et renforce l’esprit d’équipe. Qui a envie d’arriver au travail en tombant sur une personne grognon ? Personne ! En revanche, quel plaisir de commencer une journée avec une personne souriante. Nous n’avons donc rien à perdre et tout à gagner, à sourire aux autres pour leur faire plaisir, leur donner de l’espoir…  Ce petit geste gratuit et désintéressé permet de se faire beaucoup de bien mais aussi d’entretenir la joie de vivre de ceux qui nous entourent.

Tout cela, pour dire que le sourire et le rire sont très importants dans la vie.

Pas de bonheur sans une solide dose d’estime de soi

Avoir confiance en soi n’est pas une évidence pour tout le monde. Or, pas de bonheur sans une solide dose d’estime de soi.

Mais qu’est-ce que l’estime de soi ? Certains pensent que cela se manifeste dans l’apparence. D’autres croient qu’il se matérialise par la popularité ou dans l’accomplissement de nombreuses actions… Mais penser et savoir au fond de soi qu’on est une bonne personne permet d’être positif, d’agir selon ses aspirations et de faire face aux difficultés de l’existence. Il est donc essentiel de travailler son estime de soi.

Connais-toi, toi-même

En matière de manque de confiance en soi, on a tous nos faiblesses. On aimerait tous être parfaitement à l’aise lors de nos prises de paroles en public, avoir la bonne répartie au bon moment, … Avant toute chose, il est important de comprendre les raisons du manque de confiance en soi.
L’estime de soi se développe dès l’enfance à partir des interactions vécues, construisant un socle dont la solidité est malheureusement variable. Deux dimensions sont indispensables pour bâtir, maintenir ou augmenter notre propre estime : il faut exister comme individu à part entière et agir conformément à nos valeurs. En effet, réduit à sa simplicité, l’estime de soi signifie le jugement que l’on a de soi et le regard que l’on porte sur soi. Cela inclut le sentiment d’être une personne, méritant le respect des autres, la juste reconnaissance de nos compétences et aussi de nos faiblesses.

Mais pour estimer une personne (et donc soi-même), il faut connaître cette personne et la voir agir d’une façon qui est conforme à nos valeurs. C’est pourquoi, il est important d’identifier ses propre valeurs  (amitié, respect de l’autre, citoyenneté…). L’ingrédient crucial passe avant tout par le respect de soi. Vivre avec des valeurs fortes contribue à rendre heureux. Inutile de se faire polluer par des idées différentes ou des regards divergeants, surtout si notre confiance en soi est basée sur le regards des autres. Dans ce cas, l’estime de soi va être facilement changeante augmentant ce sentiment de dépendance.

De plus, avoir une bonne estime de soi inclut surtout de se percevoir tel que nous sommes avec nos imperfections, nos faiblesses, nos échecs et en s’acceptant sans condition et sans sentiments de supériorité ou d’infériorité.  Cela suppose d’apprécier notre existence pour ce qu’elle est, « être et non pas avoir » avec ses bons et ses mauvais côtés.

Nous avons tous des défauts et des qualités, lesquels peuvent même changer au fil de la vie. Il faut accepter ses défauts voire les assumer. En effet, certains traits de notre personnalité que l’on perçoit comme des faiblesses peuvent devenir des points forts. L’important est alors de ne pas de focaliser sur ses défauts, mais sur ses forces et qualités (voir notre article sur travailler ses forces plutôt que ses faiblesses). S’accepter tel que nous sommes, nous apporte un calme interne et une stabilité émotive.

Gagner de la confiance en soi

Il est tout d’abord  important de prendre le temps de réfléchir objectivement à ses projets de vie. Ainsi, il deviendra plus facile de mettre de côté ses doutes et de se focaliser sur ses priorités.

« Choisir plutôt que subir » devient alors une vraie ligne de conduite.

Cela commence par l’élimination de ces petites pensées toxiques :  « je n’y arriverai pas« , « ce n’est pas pour moi« , « je ne le mérite pas« … ces formules et autres petites phrases entravent, voire gèlent nos actes.  Inutile donc de se critiquer soi-même,  sachons simplement apprécier les instants présents.

Être bien dans sa peau, c’est être fier de soi, de ses compétences, de ses réalisations, mais aussi de son potentiel, de ses capacités : pouvoir apprendre, comprendre, progresser, aimer et l’être en retour, apprécier ses choix. Pour cela, rien de tel que de lister dans sa tête toutes les « fiertés » de notre vie. Un diplôme, les enfants, les amis, les actions réalisées, ou même des qualités morales et physiques comme l’intuition, l’empathie… Ainsi, tout en restant humble, sachons aussi recevoir les compliments.

Savoir dire non

Enfin, être capable de dire « Non! » est une façon de prendre soin de soi. Notre avis personnel doit être respecté autant que celui des autres. De plus, si l’on ne désire pas faire quelque chose, on est libre de refuser. Mais ce n’est pas toujours facile, car on peut craindre la critique, les remarques de manipulation, des répercussions du fait d’exprimer ce que l’on veut vraiment ou ce que l’on ne veut pas. L’important étant d’arrêter de faire passer systématiquement son opinion (ou ses désirs) après celle des autres. Dans le même ordre d’idées, toujours dire oui aux autres peut nous entraîner sur la voie de donner au-delà de nos capacités. Connaître sa limite, ressentir son besoin d’auto-préservation, est la seule manière de prévenir la dépression ou le burn-out. Ce désir d’aider les autres, de leur faire plaisir, de les protéger ne devrait jamais entraîner de dommages à notre intégrité personnelle, à l’estime que nous avons de nous-même.

Mais

Même une personne qui a confiance en elle, elle a tout de même besoin de réussir et de plaire aux autres. Cependant cette dernière est capable de tolérer les échecs et les critiques.  Aussi, face à certaines épreuves de la vie, même une personne ayant une bonne estime de soi peut en prendre un coup et a besoin de prendre le temps de se relever.

La positivité : une porte ouverte vers la réussite

Martin Seligman écrit :

« En général, les enfants sont extrêmement optimistes et ont une grande capacité d’espérer, de s’immuniser contre le désespoir… »

Nous devrions tous nous en inspirer en développant une attitude positive – une vision positive envers la vie. En effet, être animé d’une attitude positive au quotidien, est sans conteste une des principales clés pour générer, développer et entretenir son épanouissement personnel dans la vie quotidienne.

Attitude positive ou négative

L’attitude peut être définie comme « l’état d’esprit » d’un sujet ou d’un groupe vis-à-vis d’un objet, d’une action, d’un autre individu ou groupe. C’est une prédisposition mentale à agir de telle ou telle façon, une manière d’interpréter une situation donnée ou une circonstance de la vie et d’agir en conséquence.

« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes, résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde » – Bouddha

Ainsi, une attitude peut être positive comme elle peut être négative. La réussite ou l’échec dans la vie dépend en grande partie de l’attitude et des choix que l’on adopte. Malheureusement, même une personne très intelligente avec une attitude négative a de fortes chances de voir ses projets voués à l’échec.

En revanche, même sans talent particulier, une personne qui a l’habitude d’adopter des attitudes positives ainsi qu’une bonne dose de persévérance, attire inévitablement le succès. Cette dernière sera moins sujette au stress, aura une bonne santé, une meilleure estime de soi, elle vieillira tardivement, aura un bon développement personnel et un bien être vivant en parfaite harmonie avec les autres… En effet, en approchant la vie avec optimisme, elle n’est pas effrayée par l’échec ou l’erreur.

Un sourire à la vie

Le simple fait de sourire, a des effets physiologiques et psychologiques extrêmement positifs. En outre, c’est un très bon moyen de se démarquer tout en aidant son corps à mieux fonctionner. Ainsi, lorsqu’on sent pointer un coup de blues, il faut se forcer à sourire car « être heureux vous fait sourire et sourire vous rend heureux« . Sourire relâche des endorphines, sérotonines et des calmants naturels.

De plus, par effet rebond, sourire renforce notre système immunitaire car celui-ci fonctionne mieux lorsque nous sommes détendus. Enfin, lorsque nous sourions, nous projetons cette bonne humeur vers les autres, et un sourire sincère est toujours contagieux.

Voir ses difficultés comme des opportunités

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » – Winston Churchill

Quelles que soient les circonstances douloureuses de la vie, il ne faut pas perdre l’espoir. Il faut se dire que les lendemains peuvent être meilleurs. De plus, en changeant de perspective sur les choses et en prenant du recul,  nous pouvons analyser les situations ou événements de notre vie de manière à éliminer les préjugés négatifs.

« Il n’y a pas de problème ; il n’y a que des solutions. L’esprit de l’homme invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout. » – André Gide

Choisir ses relations

Il y a un vieux dicton qui dit :

« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es !  »

Ce n’est en effet, pas une grande révélation mais notre humeur et notre motivation sont fortement influencées par les personnes qui gravitent autour de nous. Il est donc grand temps de chercher des gens positifs car à leur contact nous serons positivement  contaminées par leur bonne humeur ! C’est aussi l’un des meilleurs moyens pour entretenir notre motivation. En effet, ces derniers nous encouragent de tout cœur à poursuivre nos objectifs et aspirations en se réjouissant sincèrement de nos résultats et victoires.

Les personnes qui savent rire d’eux-mêmes et des absurdités de la vie ont souvent une bonne attitude. Le sens de l’humour devient alors un outil puissant que l’on peut utiliser pour égayer l’humeur du moment et améliorer à tout moment notre état émotionnel.

Enfin donnant généreusement et sans compter, nous recevrons à notre tour. Nous ne savons pas nécessairement comment ni quand, mais notre générosité sera appréciée et elle nous sera rendue un jour.

Un peu de soleil pour avoir le moral au beau fixe…

Depuis toujours, l’homme se lève et se couche avec le soleil. Notre horloge biologique s’est adaptée à cette alternance quotidienne de lumière et d’obscurité pour réguler notre humeur et notre énergie. Mais pourquoi le soleil influence-t-il notre moral ?

Le soleil essentiel pour notre santé

Chaque été, on nous explique que les rayons ultra violets (UV) sont dangereux pour la santé et qu’il faut se protéger du soleil. Nous avons un besoin vital de soleil et plus exactement de lumière pour notre moral. En fait, la lumière régule notre horloge interne, élément essentiel qui régule notre sommeil et aussi notre humeur. Pour preuve, la fameuse déprime hivernale, appelée pudiquement désordre affectif saisonnier ou encore « le blues d’hiver », qui cède après plusieurs séances d’exposition à une lampe émettant de la lumière naturelle.

La vitamine D est indispensable car elle facilite l’absorption intestinale du calcium et du phosphore, et aide à la fixation du calcium sur les os lors de la croissance. Or la majeure partie de la vitamine D est synthétisée par notre peau lorsque celle-ci est exposée aux UVB. C’est ainsi, qu’indirectement, le soleil est bon pour nos os, pour se construire un squelette de bonne qualité, pour l’entretenir et enfin pour prévenir l’ostéoporose. Une carence peut entraîner des maladies comme le rachitisme, une augmentation des infections, des faiblesses musculaires et des augmentations de la fatigue. Heureusement, pour les jours de grisaille, on la trouve dans les aliments tels que l’huile de foie de morue, le saumon, le thon, le beurre, etc.

Le soleil est donc aussi bon pour notre système de défense immunitaire. Là encore, cet effet du soleil s’exerce indirectement via la vitamine D. En effet, la vitamine D occupe un rôle central dans l’activation de notre système de défense immunitaire. C’est ainsi qu’elle intervient dans la prévention des infections virales, bactériennes, auto-immunes, des maladies cardiovasculaires, psychiatriques…

Enfin, l’association entre soleil et sclérose en plaques se confirme. Certaines études montrent que l’incidence de la sclérose en plaques est moindre dans les régions les plus ensoleillées. D’autres suggèrent que l’exposition au soleil (modérée) durant l’enfance réduit les risques de développer une sclérose en plaques. Cet effet du soleil ne semble pas dû à une synthèse de vitamine D, mais aux UV.

Le soleil augmente la vigilance

On se concentre plus facilement dans une pièce baignée de lumière qu’éclairée faiblement, et de surcroît avec une lumière artificielle. Ce lien entre lumière forte et vigilance est utilisé depuis plusieurs années dans les usines pour améliorer les performances et diminuer les accidents. Plus récemment, il a été démontré que la lumière aide à rester éveillé lors de la conduite de nuit. Dans ce cas, ce n’est pas son intensité qui intervient mais sa couleur.

En 2006, des chercheurs américains ont constaté en testant diverses couleurs primaires que l’effet d’éveil était maximal avec la lumière bleue, celle du petit matin, même lorsque celle-ci est de faible intensité.

Le Soleil nous rend de bonne humeur

Nos grand-mères déjà nous conseillaient d’aller « prendre l’air » en cas de mauvaise humeur et elles n’avaient pas tort. Le fait de sortir, d’aller se balader, aère l’esprit et permet simultanément une synthèse de la vitamine D, qui influe sur notre moral. D’ailleurs, si les gens sont généralement plus joyeux et moins susceptibles les jours où le soleil brille, ce n’est pas un hasard… Ne dit-on pas « avoir le moral au beau fixe » ? Le soleil, ou plutôt la lumière qu’il dispense, nous met de bonne humeur, nous rendant plus expansifs, plus énergiques… On a longtemps pensé que ce processus ne se réalisait que par les voies visuelle dans la mesure où l’information de l’intensité lumineuse est directement transmise au cerveau en stimulant des cellules de l’épiphyse (glande hormonale qui sécrète la mélatonine). Une étude a même démontré qu’à température identique, les personnes répondent mieux à un sourire qui leur est adressé lorsque le soleil brille que lorsqu’il y a une couverture nuageuse. Ainsi notre comportement est fortement influencé par la météo : en présence de soleil nous irons plus facilement boire un café sur une terrasse plutôt que lors d’une journée grise.

Le Soleil nous rend plus altruistes

Le soleil nous libère, nous rend plus créatifs et altruistes. Une étude a montré que le simple fait de dessiner un petit soleil sur une addition fait passer le pourcentage de pourboires reçus de 21% à 38%. De plus, la luminosité solaire jouerait un rôle social. Selon Nicolas Guéguen , docteur en psychologie, le soleil (sa lumière et non sa chaleur), nous rend plus altruiste et de bonne humeur. Ainsi l’ensoleillement active le meilleur de nous-mêmes.

Travailler ses forces plutôt que ses faiblesses

Depuis notre plus tendre enfance, nous cherchons à tout prix à corriger nos faiblesses.

Lorsque nous revenions de l’école avec un bulletin de notes, les bonnes notes étaient considérées par nos parents comme normales alors que les mauvaises – aussi proches de la moyennes soient-elles – étaient soulignées. Ce qui entraînait souvent une perte de motivation pour la matière.

Puis en grandissant et en devenant adultes, nos habitudes ont persisté : nous nous concentrons sur ce qui ne va pas, et tentons d’améliorer nos points faibles.

Ainsi si on a l’impression de nager à contre-courant, que ce qu’on fait demande des efforts surhumains, c’est que nous sommes fort probablement en train de travailler sur nos points faibles plutôt que sur nos forces.

Mais plutôt que de vouloir les minimiser pour réussir, ne serait-il pas plus efficace de mettre son énergie dans des stratégies de contournement en développant nos forces ?

« Il ne suffit pas de lutter contre ses défauts. Il faut lutter contre ses dons pour les accroître » – Maurice Chapelan

Travailler ses faiblesses demande beaucoup d’énergie

71% des Français pensent que corriger ses faiblesses lui permettra de réussir.

En effet, être conscient de ses faiblesses permet de mieux les gérer, alors que de vouloir les changer, c’est parfois s’engager sur un chemin long et difficile. Or l’énergie dépensée pour pallier une faiblesse dans un domaine donné peut-être considérable. Si on ne sait pas faire et que l’on n’aime pas faire, on ne sera jamais vraiment bon dans ce domaine. Même en travaillant dur, il est peu probable que l’on devienne excellent.

Au mieux, on arrive à un niveau correct. Il suffit de penser au gaucher que l’on oblige à devenir droitier, rares sont ceux qui feront de la calligraphie.

Il est plus efficace de développer ses forces

Nous possédons tous des forces, des talents intrinsèques susceptibles d’être mobilisés et transcendés, dans des délais très rapides, puisque quasi naturels pour nous. Une force, c’est la capacité naturelle d’une personne à agir de façon à atteindre les buts qu’elle s’est fixés. C’est également une aptitude à réaliser une tâche de façon très performante. Lorsqu’on utilise nos forces, cela entraîne une plus grande performance, un fonctionnement optimal et cela nous motive à nous développer. Une force ou un talent peut se développer jusqu’à un niveau de maîtrise et d’excellence. On peut faire ressortir le meilleur de nous-même en travaillant sur nos forces. C’est également une composante essentielle d’accès à la réussite et au bonheur.

Ainsi, à la grande différence d’une faiblesse, l’énergie demandée pour la développer est bien moindre et pour un résultat bien supérieur.

Nos limites se situent entre nos forces et nos faiblesses

C’est ce qu’on appelle communément le deuxième côté de la médaille ou encore le défaut de nos qualités. Etre rigoureux est une qualité mais être rigide est un défaut. Ne dit-on pas Le mieux est l’ennemi du bien. Même si capitaliser sur ses forces est un bon conseil, notre capacité à le faire sera largement déterminée par la façon dont on gère ses faiblesses.

Utiliser ses forces dominantes est un moyen efficace pour améliorer le bien-être, la santé et le fonctionnement optimal au travail. La raison est que les plus grandes ressources d’un individu se retrouvent dans ce qu’il fait de mieux et non dans ce qu’il fait de mal.

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. » Dalaï Lama

L’échec, fondement du succès

Pas de succès sans échecs

Vouloir « réussir sa vie » est une aspiration naturelle. Mais, les personnes qui ont réussi vous le diront : un succès est jalonné par de nombreux échecs.

Est-ce donc vraiment nécessaire d’en faire un drame au risque faire face à des réactions en chaîne, et même de provoquer inconsciemment d’autres ratés ?

Un échec n’est négatif qu’en apparence : il peut servir à prendre son élan.  Donc au lieu de tomber en déprime, apprenons de nos échecs afin de rebondir. Car erreurs et échecs développent les savoirs, les savoir-faire et le savoir-être.

Échec ou erreur ?

Le problème ne vient pas de l’échec en lui-même mais de la manière dont nous l’affrontons. Une attitude négative donne une importance disproportionnée à cette expérience, et nous empêche de le dépasser.

« L’erreur est humaine » comme le dit l’adage, mais surtout une erreur est quelque chose que l’on peut cerner et comprendre. Au contraire, la notion d’échec inclut une connotation négative et dont il est difficile de s’extraire.

Ainsi, en considérant un échec comme une erreur, on se donne la possibilité de rebondir et d’en tirer des leçons pour l’avenir.

Comment apprendre de nos échecs ?

Après un échec, il y a souvent la peur de ne pas y arriver. Mais la peur peut nous freiner. C’est l’analyse de notre échec qui va canaliser cette peur et nous permettre de rebondir.

En effet, ce qui différencie les personnes qui réussissent des autres, c’est qu’elles ont tiré les leçons de leurs échecs.

D’un point de vue cognitif, une personne apprend parce qu’elle ne sait pas ou qu’elle se trompe. Nous commettons des erreurs pour diverses raisons, et pour éviter de les répéter, il est nécessaire d’identifier et de comprendre cette raison. De plus, celles-ci permettent en fait au cerveau d’apprendre avec plus d’efficacité.

Plus nous accumulons de la connaissance, plus nous nous réduisons les risques d’erreur. Inversement, plus nous sommes dans l’erreur, plus nous avons besoin d’apprendre.

Ainsi, nous apprenons plus de nos erreurs que de nos réussites.

A qui la faute ?

Lorsque nous échouons, notre instinct naturel nous pousse à nous justifier. C’est souvent la faute d’un autre, de quelque chose ou de circonstances.

Cependant, la vérité est qu’on est le seul responsable.

Comme l’échec est une opportunité d’apprentissage, si l’on rejette la faute sur autrui, on risque de se priver d’une bonne leçon. Assumer sa responsabilité est donc bien plus important que préserver son amour propre.

Mais alors…

Une chose est une sûre, il existe deux points communs aux personnes qui vont toujours de l’avant : leur capacité de résilience – ces personnes ne sont pas dans la culpabilité, elles acceptent l’épreuve et y trouvent un sens – et le « coping » – elles apprennent à vivre avec l’épreuve, ne cherchent pas à la combattre, elles y font face en se demandant comment faire avec.

Ainsi, en regardant devant nous sans se retourner, nous nous donnons une nouvelle occasion de réussir de grandes choses. Apprendre de ses erreurs  pour se concentrer sur de nouveaux défis est un excellent moyen de rebondir.

Le passé, quel qu’il soit, était certainement bien mais le meilleur est à construire.