Après un parcours dans l’enseignement secondaire, Juliette Mattioli, a débuté sa carrière industrielle, pour faire en 1990, une thèse en reconnaissance de formes par morphologie mathématique et réseaux de neurones dans le laboratoire de recherche de Thomson-CSF (ancien nom de Thales).

Elle devient en 1993, ingénieur de recherche. Au fur et à mesure de ses promotions, évolutions et mutations, elle a, au travers des différents laboratoires de R&D qu’elle a dirigée, étendu son spectre de compétences du domaine du traitement d’images à la fusion d’information sémantique, de l’aide à la décision à l’optimisation combinatoire.

Le nombre de ses publications et de brevets déposés traduisent sa vision de la recherche industrielle se forgeant une réputation de “combattante” de la valeur scientifique dans les solutions industrielles.

Sa présence, tant dans les comités de programme de conférences, d’instances nationales (ANR, mission #FranceIA, le plan “AI 2021” pour la région Ile de France, plus récemment son implication au Hub “Data Science & AI” du pôle Systematic Paris-Région) ou internationales (SMIG, le G7 des innovateurs en 2017) que dans des instances d’enseignement (ECE, PSL, etc..) ou association (Elles bougent), montre également son intention de faire partager ses connaissances et de participer à l’émancipation de la recherche d’entreprise.

Depuis 2010, Juliette Mattioli est rattachée à la direction technique de Thales pour contribuer à la définition de la stratégie en RT&I (Recherches, Technologies et Innovation) pour le domaine de l’algorithmique avec un regard particulier sur les problèmes de compréhension, de raisonnement et d’aide à la décision mais aussi à l’ingénierie de l’algorithmique afin d’accélérer le déploiement industriel de solutions à base d’IA.